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Au supermarché, gifle, coup de tête et propos racistes

 

Au supermarché, gifle, coup de tête et propos racistes

Ouest France. Publié le 13/02/2021

Le jeune homme de 27 ans a fait un raffut pas possible dans un supermarché de Saint-Malo, le 19 décembre. Ce jour-là, il se fait d’abord remarquer auprès d’un couple de clients. Il est énervé et ivre. La situation dégénère, on le prie de s’en aller. Il insulte et menace à tout-va. Mais ne s’arrête pas là.

Le jeune homme assène un coup de tête à une employée, gifle une stagiaire, et tient des propos racistes à l’encontre d’un apprenti. Les policiers sont alertés et l’interpellent. Son visage est familier, puisque son casier porte la trace de plusieurs mentions. Des violences, des outrages et « presque tous les cas possibles » de ce que détaille le Code pénal en matière de menaces, constate la présidente.

Des propos racistes ? « Impossible »

Le prévenu reconnaît les violences et menaces. « Quand je bois, je ne suis pas maître de mes émotions et de mes paroles. »

Mais pas les paroles racistes. « C’est impossible », soutient son avocate, Me Karine Postollec. Pour elle, les témoignages concernant les propos racistes ne concordent pas. Il se dit « surpris », invoque, pour se défendre, les origines de sa mère et de certains de ses amis.

Le procureur décrit « un comportement sociopathe ». Il évoque aussi une contradiction.« Le prévenu dit ne pas se souvenir des faits, mais se rappelle tout de même qu’il n’a pas tenu de propos racistes ». Me Caroline Verdier, qui défend le mineur victime de racisme, est « surprise par la légèreté » du prévenu et par « aussi peu de repentance. J’aurais aimé qu’il présente ses excuses ». Le jeune homme est condamné à douze mois de prison, dont deux issus d’une révocation partielle de sursis.

 
Lecerf Aloïs